Nom du projet /

Projet de réhabilitation de 5 sites de la ligne de surveillance radar Mid-Canada

Projet de réhabilitation de 5 sites de la ligne de surveillance radar Mid-Canada
Initiateur /
Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
Date prévue de réalisation /
2023
Communauté /
Kuujjuaraapik

Territoire touché

Dans son ensemble, le projet de remise en état vise 5 sites répartis selon une ligne est-ouest et se trouvant sur le territoire des nations Inuit, Naskapi et Cri.

Étapes de la procédure /

Soumission du projet
Évaluation
Décision et autorisation

Décision

Attestation de non-assujettissement

Décision pdf 431 Ko

Description

La ligne de surveillance radar Mid-Canada a été construite dans les années 1950 à la hauteur du 55e parallèle et a été abandonnée en 1965 avant d’être cédée au Québec en 1966. Les 5 sites font partie d’un ensemble de 45 sites au Québec, dont 43 ne sont toujours pas réhabilités.

Les équipements encore présents sur les sites sont composés de réservoirs hors sol vides d’une capacité de quelques milliers de litres, d’un système de pompage et le bâtiment à cet effet, d’un pipeline reliant la station principale et de quelque barils vides, d’un compresseur et de quelques zones de débris divers.

Les activités suivantes sont prévues par le promoteur :

– Le retrait des matières dangereuses résiduelles, leur empaquetage et leur entreposage temporaire dans un espace conforme à la réglementation;
– Le retrait des équipements présents à l’intérieur des bâtiments;
– Le démantèlement des canalisations et des anciens réservoirs de carburant;
– Le démantèlement des infrastructures (bâtiment, abri, héliport, autre);
– L’empaquetage des matériaux démantelés sur une surface dédiée;
– Le retrait des sols contaminés et leur empaquetage sur une surface aménagée;
– Le transport hors site des matériaux démantelés et des sols contaminés vers des sites aménagés de Schefferville ou de la Trans-Taïga. Dans le cas des sites 339A et 403A, les matériaux seront acheminés à Kuujjuarapik, puis à Chisasibi. Ces aménagements nécessiteront des ententes entre les responsables des travaux et les réceptionnaires;
– Le regroupement des matériaux démantelés pour un transport final vers des lieux autorisés qui demeurent à être identifiés par les responsables des travaux.